Bientot à la AWF : The destroyer Friday 13th

Il était là, dans son antre, l’endroit émanait des vapeurs encore odorante du sang versé sur ses mains, affûtant sa machette, regrettant presque de ne pas pouvoir l’emmener avec lui à son premier combat. Son aura n’augurait rien de bon, un être sans humanité, sans pitié et sans pardon.

Il avait déjà connu la mort il y avait bien longtemps… Sa traversée des enfers fut un long chemin tortueux, puis il fini par sortir des ténèbres grâce à cette femme qui l’avait mis au monde. Ce ventre infâme appelée maman l’avait ramenée des sombres contrées par un rituel sorcier faisant de lui un monstre. Oui elle l’avait ramené à la vie, mais elle avait ramené avec lui quelque chose qu’on ne savait nommer une chose plus sombre que la noirceur, pleine de rage et de colère… qui avait le goût ferreux du sang.

Cette envie de tuer, de détruire faisait partie de lui désormais, il devait faire couler de l’hémoglobine, en sentir l’odeur et la texture sur ses mains. Il comprit rapidement que le meurtre l’emmènerait sur des chemins plus rudes encore que les enfers, il avait connu ces combats il y avait des lustres mais le retour au royaume de Belzébuth ne l’animait plus il était las des remontée de plus en plus difficiles.

Comme un pacte que l’on signe avec le diable lui-même, il se lia par un contrat à ce groupe de bagarreurs de la AWF. Là, il pourrait en toute quiétude faire couler le sang, nourrissant son besoin de violence quotidienne. Et puis il trouverait des adversaires à son niveau si cela existait. Il avait besoin de détruire pour se sentir vivant, besoin de frapper toute sa colère et sa haine à la gueule de quelques victimes.

The Destroyer était né, lié par un pacte sacré ou il pourrait enfin démontrer son indestructibilité…

Friday 13th souris, passant la main sur le tranchant de sa machette qui avait vue tant de vie s’écouler sur sa lame affûtée. Il se remémora les longues tueries qu’il avait partagées avec elle comme si elle était vivante… comme si elle était une sœur d’arme avec qui il avait guerroyé… Avec nostalgie, il l’accrocha au mur de sa loge s’adressant à elle comme à une confidente d’une voix chuchotante.

- Tu vois ma belle, je t’aie trouvé une place de choix ou tu règnes comme une reine sur son trône… Tu me porteras chance en ces lieux. Je vais devenir le maître de cette fédération et démolir tous ces petits marioles qui veulent se mesurer à moi. Un après l’autre avec patience je les détruirai pour ta gloire et au nom de notre longue amitié… JE SUIS DE RETOUR…